Hadopi suite et suite ?
Apparemment un petit bilan s’impose pour Hadopi. Un petit bilan car Hadopi change de nom en fusionnant avec le CSA pour donner : (roulement de tambour) ARCOM pour (« Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique » (on ne rigole pas merci :D)
Un nouveau « régulateur » revisité après 10 ans d’Hadopi pour un renforcement technique et juridique… Mais d’ailleurs où en sommes nous de ce gendarme du net qui devait stopper la propagation des téléchargements illégaux (on ne rigole pas encore une fois merci 😀 ) ?
En 2019, près de 500 000 avertissements par email (479 177 exactement) envoyés aux internautes titulaires de la ligne qui a été détectée en train d’échanger un fichier protégé par le droit d’auteur sur un réseau P2P, comme BitTorrent ou eMule (tremblez vilains pirates ! ).
Hadopi fonctionne en « riposte graduée », c’est à dire plusieurs emails d’avertissements, au 3e email une procédure peut être lancée et en 2019, 1 149 transferts à l’autorité judiciaire ont eu lieu.
Cela termine généralement par un rappel à la loi ou une amende pour les plus gros seeder et leechers. Quelques condamnations plus sévères ont, apparemment été menées pour contrefaçon.
Généralement, après 1 ou 2 avertissements, les contrevenants stoppent ou changent juste de manière de télécharger (ne plus passer en torrent ou prendre des précautions par l’utilisation de VPN sécurisés anonymisant leur IP)
